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Les News du Teflon
31 août 2018

Mesurer systématiquement les acquis de la scolarité obligatoire

Si les buts assignés au système scolaire sont multiples, leur hiérarchisation implicite renvoie aux résultats de la scolarité obligatoire (à partir de 6 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus), dont la qualité doit assurer à tous la possibilité d’avoir un avenir scolaire, professionnel et citoyen, conformément à l’article L122-1-1 du code de l’éducation : « la scolarité obligatoire doit garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l'acquisition d'un socle commun de connaissances, de compétences et de culture, auquel contribue l'ensemble des enseignements dispensés au cours de la scolarité. Le socle doit permettre la poursuite d'études, la construction d'un avenir personnel et professionnel et préparer à l'exercice de la citoyenneté ». Le socle commun n’est pas une idée spécifiquement française, comme le montrent les « Common core standards » aux États-Unis ou les 8 « Compétences clés pour l'éducation et la formation tout au long de la vie » arrêtées par les institutions européennes. Il est assez logique d’estimer que l’évaluation de l’éducation devrait d’abord privilégier la vérification de l’atteinte de l’objectif de maitrise des connaissances liées à la scolarité obligatoire. Il est d’autant plus convaincant de privilégier ce niveau qu’il est le plus proche de celui qui sert de fondement à l’enquête PISA. Pour autant cet objectif central préconisé par la Cour n’est pas exclusif de la nécessité de mieux évaluer d’autres cycles scolaires (par exemple les acquis de connaissance et de compétences atteints au niveau du baccalauréat au sein du parcours « Bac-3, Bac + 3 » qui s’enchaine avec le socle commun de connaissances). Il n’est pas non plus exclusif de l’obligation d’évaluer des expérimentations éducatives et des innovations pédagogiques. Cependant en l’état actuel de l’évaluation du système éducatif français, ordonner ses cibles en donnant priorité à celle-ci, comme condition première et nécessaire d’une mise en cohérence, présente beaucoup d’intérêt. Les acquis au titre du socle commun de connaissances sont connus de façon fragmentée, les évaluations formatives réalisées par les enseignants sont peu précises, l’évaluation certificative qui clôt ce cycle (le DNB) a une valeur probante très restreinte et aucun examen ne sanctionne la fin de l’enseignement primaire. Par ces méthodes, les niveaux atteints à la fin de la scolarité obligatoire sont mal cernés.

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Commentaires
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  • Chez les Teflon, on est pas très causeur, par contre on écrit, et beaucoup. Après le papier, il était temps que je trouve quelque chose de plus dynamique pour partager mes voyages, mes coups de coeur et mes coups de gueule, cela sera donc ce blog!
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